ASSEMBLEE NATIONALE «Il n’y a aucun problème de financements des projets de développement de la Banque mondiale en République du Congo»
Affirme Louise Pierre Mvono Le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, assisté de quelques membres du bureau, a eu une séance de travail, le mardi 03 octobre 2023 avec la délégation de la Banque mondiale, conduite par Mme Louise Pierre Mvono, sa représentante résidente. Pour discuter de deux questions fondamentales: l’évolution, le portefeuille et le cadre partenarial de la Banque mondiale en République du Congo, et l’appui budgétaire de l’institution. Mme Louise Pierrette Mvono a précisé que la Banque mondiale est une Banque qui finance les projets de développement et une Banque de connaissance qui se nourrit d’une vaste expérience. Le deuxième point sur lequel nous nous sommes attardés, a-t-elle poursuivi, «est celui de l’appui budgétaire que la Banque mondiale offre à la République du Congo et qui nécessite l’adoption d’un certain nombre de réformes qui ont un impact sur le cadre législatif du pays.
Nous sommes venus faire un plaidoyer pour que, lorsque les équipes techniques des ministères sectoriels auront travaillé sur ces questions, que l’Assemblée nationale diligente la revue de ces textes juridiques, de manière à ce que nous respections le calendrier d’appui budgétaire sur lequel nous nous sommes entendus avec le Congo». Elle a indiqué qu’il n’y a aucun problème de financements des projets de développement de la Banque mondiale en République du Congo. «Je peux vous assurer que tous les engagements sont respectés. A ce jour, nous travaillons aussi bien du côté de la Banque mondiale que de la République du Congo, à nous assurer que les programmes de développement qu’il faut financer soient mis en œuvre de manière à atteindre les populations ciblées par ces projets», a fait savoir Mme Louise Pierre Mvono, tout en précisant que l’appui de la Banque mondiale en République du Congo se cadre sur le Plan national de développement et orienté vers les domaines dans lesquels la Banque a un avantage comparatif. Et d’ajouter: «Nos discussions ont également porté sur les opportunités que peut offrir la Banque mondiale aux députés sur les questions de développement. Il s’agit de la gestion des écosystèmes et de la nécessité de nous assurer que les députés qui représentent les populations comprennent les enjeux de ces questions précises et puissent poser des questions précises et pointues quand on présente les financements sur les actions et les interventions qui vont réellement changer la vie des populations qui, dans la grande partie, sont les plus touchées par les changements climatiques. Elles qui se réunissent de la forêt et de tout ce qu’il y a autour qu’il faudra préserver et auxquels il faut proposer les alternatives. Nous avons aussi évoqué le fait que les financements des Etats s’assurent de cerner ou de répondre aux besoins de la question de la gestion climatique». A signaler que le portefeuille actuel de la Banque mondiale est de 880 millions de dollars et couvre une large panoplie des priorités en tête des secteurs du Plan national de développement.